Récap : Lollapalooza Paris 2019

Ce WE se tenait dans l’enceinte de l’Hippodrome de Longchamp à Paris la 3ème édition, déjà, de Lollapalooza Paris. L’énorme marque américaine était venue s’installer pour la première fois à l’été 2017 dans le Bois de Boulogne, un vrai événement à l’époque, la France devenant alors le deuxième pays européen à accueillir l’event américain après l’Allemagne et Berlin (depuis la Suède a également droit à son édition à Stockholm). Depuis, le tout jeune festival parisien a fait son petit bonhomme de chemin, confirmant la qualité et l’expérience de la marque Lollapalooza dans le monde des festivals, avec un succès certain auprès des festivaliers chaque année. Jamais deux sans trois ? C’est ce qu’on va tenter d’illustrer dans ce récap !

La programmation

Si on regarde l’ensemble de la programmation et pas uniquement le line up Electro, on est forcé de constater une baisse de renommée dans les noms proposés cette année. Là où les deux premières éditions affichaient des légendes comme les Red Hot Chili Peppers ou Depeche Mode ainsi que des mega stars telles que The Weeknd, Lana Del Rey, Dua Lipa, Travis Scott ou encore The Killers, Lollapalooza 2019 proposait les Strokes (extrêmement rares en France), Twenty One Pilots et les Migos, ainsi qu’un closing du festival par le local Nekfeu. La programmation électronique confirme une nouvelle fois le penchant très Bass Music du festival, le signe d’une marque américaine. Ce qui permet tout de même de ramener plusieurs artistes rares en France tels que Alison Wonderland, k?d, Getter, Kayzo, 4B, Snails et les Gud Vibrations. Mais les fans d’autres genres n’étaient malgré tout pas en reste avec le talentueux Gryffin, la légende Eric Prydz et la superstar Martin Garrix (qui a eu l’honneur d’être le premier artiste Electro programmé sur la Mainstage du festival). Un line up électronique qui pourrait mériter un peu plus d’équilibre entre les genres diront certains. Mais c’est au final aussi ce qui donne son identité au festival.

Un vrai plus reste néanmoins à souligner dans la programmation par rapport à celle de l’an dernier : la présence et mise en valeur d’artistes français ! On est quand même dans un festival d’envergure, à Paris, c’est donc important de voir des artistes de l’Hexagone se produire devant leur public. Et cette année ce sont Kungs, Habstrakt, Aazar et KLYMVX qui ont eu cette chance, là où le seul Basstrick représentait nos couleurs l’an dernier. Un peu de chauvinisme de temps en temps ne fait pas de mal.

Le lieu / les scènes

L’agencement des scènes n’a pas bougé avec toujours ces deux Mainstage à un bout du festival et côte à côte, avec la Perry Stage à l’autre bout une nouvelle fois sous la même tente que celle lancée l’an dernier. Entre les deux, toujours la même Alternative Stage. Rien de neuf de ce point de vue là donc, ça permet de bien occuper au maximum tout l’espace offert par l’Hippodrome de Longchamp, avec une circulation fluide des personnes d’un bout à l’autre du lieu et tout autour de la Tour Eiffel symbole, toujours plantée au cœur du festival pour le plus grand bonheur des influenceurs/influenceuses Insta.

La Perry Stage, du nom de Perry Farrell créateur du festival Lollapalooza, se présentait donc dans la même configuration que l’an dernier. Seule forme des structures d’écrans LED avait évolué au final, sans révolutionner la scène non plus. De simples écrans carrés/rectangulaires ont laissé place à des formes plus triangulaires, voilà en gros pour l’évolution. Rien de fou vous allez dire, c’est évident, mais ça reste efficace et plus intéressant que la scène extérieure de la première édition du festival. Assez peu de pyro, CO2 et confettis en tout genre seront utilisés au final pendant le festival. Vous l’aurez compris, si vous venez à Lollapalooza, c’est plus pour le son et l’ambiance que la claque visuelle. Le gros problème de la Perry Stage persiste néanmoins d’une année à l’autre ; toujours pas de revêtement au sol, et c’est vraiment difficilement supportable. A la fin du deuxième jour, on commençait sérieusement à tousser et avoir du mal à respirer. On vous conseille fortement de ramener de quoi vous couvrir le nez et la bouche.

Enfin, l’accessibilité au lieu est toujours plutôt bien pensée. Si il n’y a pas de métro à proximité immédiate de l’Hippodrome, le festival met tout de même en place une navette gratuite pour arriver aux abords de l’événement, ce qui est très appréciable. Sinon, les fans de marche peuvent s’en donner à cœur joie et découvrir les charmes bucoliques du Bois de Boulogne, en particulier le soir après le festival.

L’organisation

L’organisation du festival est toujours aussi rodée. On vous a déjà parlé du système de navettes gratuites, mais tout le site du festival est une preuve de l’expérience de Lollapalooza. Avec ses multiples animations diverses et variées et ses stands de nourriture et boissons en masse, il est difficile de s’ennuyer sur les lieux et de ne pas y trouver son compte. Forcément aux heures de pointe ça faisait la queue devant les stands de nourriture les plus côtés, mais globalement niveau bar ça allait toujours. Notamment du côté de la Perry avec le bar à droite où il n’y avait jamais de queue, le bar étant dans un coin à une extrémité du festival. Niveau tarifs, ça reste dans la norme des festivals, en particulier parisiens : quand on l’habitude de la capitale ça ne surprend plus, sinon, ça peut piquer ! Quand on doit y ajouter 1€ de frais de « mise en service » et 1,70€ de consigne pour le verre ça peut vite grimper.

On a pu observer également un nouvelle fois d’assez longues queues à plusieurs zones de toilettes. Encore une fois, c’est le jeu dans beaucoup de festivals, il faut savoir trouver le « bon » endroit un peu à l’écart où les gens se concentrent moins pour faire moins de queue. Le festival avait également pensé à quelques plus non négligeables, comme ces points « fraîcheurs » ou un arrosage automatique permettait de se rafraîchir, notamment le Dimanche où il a pu faire particulièrement chaud. Pour finir sur l’organisation, on n’aurait pas craché sur quelques zones détentes supplémentaires pour pouvoir s’asseoir, il y avait de la place pour.

Le public / l’ambiance

C’est en grande partie pour le public que l’on aime Lollapalooza de notre côté ! Pour le public de la Perry Stage en particulier, qui nous a démontré l’an dernier qu’il savait être survolté du début à la fin de la journée. Après c’est aussi le style musical qui fait ça et réchauffe l’ambiance. On vous cache pas que les plus grosses ambiances étaient sur 4B / Aazar, Kayzo, Svdden Death / Must Die et Gud Vibrations / Slugz Music, clairement pas des enfants de chœur. Des pogos géants ininterrompus, toute une foule unie par le lien sacré du headbang, les barrières frontales n’ont pas toujours résisté et ont nécessité l’intervention des techniciens (dédicace à la DHM, bande de sauvages). Étonnamment, c’est au final Jonas Blue qui semble avoir le plus rempli la scène alors que c’était loin d’être le meilleur set du WE. Mais bon, les hits radio, ça ramène du monde forcément…

Dans le reste du festival, on sent toujours l’emprunte très américaine et internationale de la marque Lollapalooza. C’est un nom qui ramène vraiment des festivaliers de tous horizons, et on remarque le côté très américain notamment dans les accoutrements de certains, même si ça nous a moins marqués que les années précédentes. Il y avait quelques beaux specimens de pseudos influenceurs Insta en gros…  A noter que l’espace Kidzapalooza fait qu’une nouvelle fois plusieurs familles n’hésitent pas à venir avec leurs enfants au festival. C’est toujours aussi surprenant de croiser des poussettes en festival mais pourquoi pas après tout, c’est aussi ce qui fait l’originalité de l’événement.

Les sets

Contrairement aux autres années, on aura vraiment passé quasiment 100% de notre temps sur la Perry’s Stage, avec quelques petits détours sur des performances d’artistes comme Ben Harper, Bad Bunny, IAM et Orelsan. Grosse découverte pour nous cette année par contre, les petites cabanes de l’espace Greenroom, une ambiance absolument génial sur laquelle on va revenir pour les différents sets assurés par les artistes du label Noir Sur Blanc de Koos le premier jour.

Day 1

Gryffin

Un de nos sets les plus attendus du weekend s’est révélé une semi déception. En effet Gryffin a joué un DJ set et non son set live comme nous avions pu l’expérimenter en première partie de Kygo ou à la Maroquinerie. Même si cela était prévisible, c’est plutôt la tracklist qui était surprenante, le tout pas aidé par une programmation un peu trop tôt. En effet, il a alterné entre ses sons et donc son univers mélodieux et harmonieux avec des gros drops Big Room et même Throwin’ Elbows d’Excision pour un résultat déstabilisant quand on a l’habitude de ses live set. Heureusement le closing tout en douceur sur « Feel Good/Nobody Compares To You » fût une excellente conclusion !

Alison Wonderland

Première date en France pour l’américaine, véritable star outre-manche mais nettement moins connue sur le marché européen. Et pour une première on peut le dire : on est ressorti mitigé. Un set certes sympa, mais très décousu. Pas de vrai cohérence dans son set, malgré des tubes indéniables. De plus, le public présent en nombre (une des meilleures affluences du weekend) n’est pas particulièrement rentré dans le set, surtout lorsqu’on le compare à la réaction du public sur Kayzo. Deux salles, deux ambiances !

4B b2b Aazar

Clairement une des ambiances les plus chaudes du WE sur la Perry Stage ! Grands potes, Aazar et 4B ont souvent été aperçus en train de traîner ensemble sur les réseaux sociaux mais c’est la première fois qu’ils jouaient un set commun, c’était même la première fois pour 4B à Paris. Pour l’occasion, Aazar a fortement encouragé la foule à montrer à son pote américain que le public français ne rigolait pas et la mission fut accomplie tant les pogos furent MASSIFS. Autour d’un petit passage inattendu sur du Koba La D de la part de Aazar, la tracklist s’articulait évidemment autour des succès des deux artistes, de l’inévitablle collab’ ‘Pop Dat’ à ‘Whistle’, en passant par ‘Da Vinci’, avec le closing sur ‘Diva’. Du grand grand 4B / Aazar, un duo qui fonctionne parfaitement bien et qu’on espère revoir programmé ailleurs très bientôt.

Noir Sur Blanc All Stars

Probablement notre ambiance préférée du WE ! L’espace Greenroom et ses petites cabanes accueillait pour la journée du Samedi le label Noir Sur Blanc de français Koos, avec pour l’occasion une programmation aux petits oignons : Kramder, Asdek, Sqwad, Keeld, et un petit invité supplémentaire en la personne de Upsilon. Quelques uns des meilleurs artistes émergents de la scène Bass House française. On a pu passer une bonne heure dans la cabane au moment du b2b entre l’ensemble des artistes et l’ambiance intimiste de la petite cabane pouvant accueillir 20/30 personnes a fait des merveilles sur les rythmes House, Tech House et Bass House du label. Des classiques de la scène hexagonale comme ‘Music Sounds Better With You’ ou ‘Lady’, des grosses IDs Bass House des artistes, et des moments plus WTF comme un excellent remix de ‘Suavemente’ balancé par les Sqwad ou encore un mashup légendaire ‘Niska – Réseaux / Ces soirées là’, seules les personnes présentes peuvent comprendre l’expérience vécue. Un grand merci à Noir Sur Blanc qui a magnifiquement représenté la scène française.

Kayzo

Appuyé par des visuels travaillés tournés autour de son concept “Doghouse”, Kayzo a délivré un set particulièrement puissant tout en maîtrise. Un set globalement bien construit au sein duquel s’entremêlement les nombreuses influences de l’américain que ce soit hardcore (avec la nouvelle “Teknogym 2019” de TNT), Dubstep, Mid Tempo ou encore Emo et Metalcore à l’image des titres de son prochain album. Sans surprise un des temps forts du weekend !

Getter

Placé en fin de soirée après notamment deux heures de Aazar x 4B et Kayzo qui avaient laissé l’ensemble de la Perry Stage sur les rotules, Getter, qui par son statut de tête d’affiche nord-américaine était logiquement programmé après les noms précédemment cités, aura eu du mal à imposer son unique atmosphère. Placé notamment en concurrence avec la performance d’Orelsan sur la Mainstage, le tumultueux californien n’aura pas réussi à enflammer la faible foule présente à ce moment avec un set assez pointu qui n’était de toute manière pas le plus à même pour un énorme turn up. Outre ses roots Dubstep à l’image de son énorme collaboration « Choppaz » avec Space Laces, Getter présente notamment une seconde partie de set plus orienté Trap dans un registre moins agressif mais assez technique avec plusieurs titres de Troyboi notamment (« OG » et « Do You? ») ou encore un étonnant « Flume – Never Be Like You » joué en original qui contraste fortement avec les boucheries des précédents sets. En résumé, une prestation de très bonne facture qui pour différentes raisons (l’horaire tardif, le headliner en concurrence ou l’attitude peu démonstrative de Getter sur scène) n’aura pas reçu les faveurs du public de la Perry.

Kungs

Probablement l’une des plus belle surprises du WE ! Comme il nous l’indiquait en interview à l’EMF, Kungs a pris une nouvelle direction artistique, que ce soit pour ses productions mais aussi pour ses sets, se voulant plus « underground » en tirant nettement vers la House et la Tech House en particulier. Jouant notamment des sons comme ‘Along Came Polly’ de Rebuke, le français nous a surpris, et en bien, par la sélection de ses titres, créant une ambiance assez particulière sur la scène, entre exclamations du public sur les rappels qu’il est plus ou moins obligé de faire sur ses plus gros tubes tels ‘This Girl’ et une ambiance plus calme et immersive le reste du temps. Dans notre top des meilleurs sets du WE sans trop de débats au sein de l’équipe.

Martin Garrix

Pour la première fois, un artiste Electro était programmé sur la Mainstage de Lollapalooza Paris avec Martin Garrix, ayant la lourde tâche d’assurer le closing du festival pour la première journée. Et il a eu ces honneurs pour une simple et bonne raison, il ramenait avec lui son fameux show ‘Anima’ ! On était donc d’autant plus intrigué d’aller le voir et on sera resté sur une impression en demi-teinte, la scène de Lollapalooza ne semblant pas faire complètement honneur au show du hollandais. Le show est vraiment joli à n’en pas douter, avec quelques visuels donnant presque une impression d’hologrammes, mais il aura fallu attendre les effets pyro massifs et le feu d’artifice final magistral pour vraiment en prendre plein les yeux. Niveau set, Martin a fait du classique Garrix, enchaînant ses habituels tubes et ses titres récents comme ‘These Are The Times’. Pour son premier show parisien depuis 2016, le DJ numéro 1 a fait le boulot !

Day 2

Svdden Death b2b Must Die!

Violent comme entrée en matière pour le deuxième jour, c’est comme si vous vous leviez le matin et que votre réveil vous mettait directement une claque. Le b2b explosif entre Svdden Death et Must Die! n’était de toute façon pas voué à nous chanter des berceuses, quand on a des noms d’artistes pareil on se doute que la violence sera au RDV. Sans les spécialistes du genre de l’équipe sur place, on a tout de même su faire honneur au set des deux compères en sacrifiant notre nuque bien volontiers. Une parfaite entrée en matière avant Habstrakt.

Habstrakt

QUATRE ANS. Ça faisait 4 ans que Tonton Habby n’avait pas joué à Paris. Une anormalité tant Habstrakt est l’un des plus fiers représentants de la scène française depuis des années maintenant, étant l’un des premiers à produire ce que l’on appelle la Bass House aujourd’hui et qui s’est massivement répandu. Après un premier retour en France en début d’année avec un show à l’Ewax, le voici donc enfin de retour dans la capitale. L’occasion pour lui d’enfin pouvoir ramener sa mère à l’un de ses shows, le moment où il l’a faite monter sur scène à ses côtés étant particulièrement touchant. Il aura également ramené avec lui Basstrick au moment de balancer son remix de ‘Elevation’ la dernière collaboration de Vladimir Cauchemar avec Vald. Pour le reste de son show, Habstrakt a totalement retourné la scène à grands coups de banger Bass House dont il a le secret, de ses derniers singles comme ‘All Night’ à son classique ‘Chicken Soup’. Il a également dévoilé deux IDs très solides, tout comme sa collaboration avec Bellecour qui sort chez Monstercat cette semaine. Dans notre top 3 des sets du festival !

Jonas Blue

L’exemple même que la qualité du set n’est pas proportionnel au taux de remplissage de la scène. Alors que la Perry Stage affichait salle comble, Jonas Blue nous a servi un set relativement plat et sans âme dans lequel on n’est pas malheureusement pas du tout rentré. Enchaînant les titres Electro et Bass House assez quelconques, dont des remix assez plats de ses titres, Jonas Blue a clairement enchanté le public présent, nous ça nous est passé très au dessus… désolé !

Gud Vibrations VS Slugz Music

Set surprise avec ce Gud Vibrations VS Slugz Music énigmatique ! Là où tout le monde pensait naturellement à un « simple » b2b entre SLANDER / NGHTMRE d’un côté et Snails de l’autre, on s’est retrouvé finalement avec un concept assez novateur avec un battle de labels. D’un côté Gud Vibrations, de l’autre Slugz Music, 15 minutes chacun à tour de rôle, et des invités de leurs maisons respectives comme Shadient et Svdden Death. Un concept original, qui a un peu fait perdre en fluidité au set malheureusement, on a pu voir quelques festivaliers après le set indiquant avoir préféré le set des SLANDER de l’an dernier. Un contenu dans tous les cas qui n’a pas fait dans la dentelle, quand Snails introduit direct sur ‘Shake The Ground’ on sait qu’il est pas venu pour poser de la moquette. Mention très très spéciale à ses visuels complètement délirants au passage, en particulier les tacos et l’escargot lâchant sa meilleure danse du backpack kid.

Eric Prydz

Pour clore le Day 2 du festival, les organisateurs avaient fait fort en nous offrant la possibilité de voir enfin Eric Prydz dans la capitale française, des années après son dernier passage. Après nous avoir offert un set plus que correct à l’EMF, le boss de la Progressive réussit à faire mieux en termes de tracklist et nous surprend d’avantage. C’est ainsi qu’après avoir ouvert sur Cirez D – Envelopes, le set ressemblait pas mal aux actuels shows (« HOLO London ID2, Lolla Stockholm 2019 ID, Escape 2017 Intro ID » …) jusqu’à la deuxième moitié du set où de vieux morceaux / IDs refirent surface comme « The Truth », « Takin’ My Freedom ID » ou encore « Echostage 2018 ID », ce qui a donné un coup de fraîcheur à cette heure et quart de prestation. Et le finish en apothéose sur Opus avec le vocal de Generate a régalé tous les festivaliers présents. Le patron tout simplement ! A noter que l’on a reconnu un certain nombre de visuels utilisés pour son show Holosphere, ça ne rend évidemment pas pareil sans la sphère, mais ça donne encore plus hâte de vendredi à Tomorrowland !

Conclusion

Rien de nouveau sous le soleil (et la pluie c’est vrai) de Lollapalooza Paris ! Là où le festival avait su s’améliorer l’année dernière en proposant une nouvelle Perry Stage, il s’est stabilisé cette année à un bon niveau. Tout n’est pas parfait encore loin de là, mais sa programmation très américaine ramenant des artistes rares en France et son public bouillant font toujours de Lollapalooza Paris un festival à l’identité propre et intéressante qui mérite que vous y fassiez un tour au moins une fois. Le festival sera en tout cas très probablement amené à évoluer dans le bon sens à moyen terme, les organisateurs ayant indiqué que leur objectif était de rajouter un jour au festival ainsi que une ou deux scènes. Affaire à suivre, le rendez-vous est en tout cas pris pour l’année prochaine avec les dates déjà annoncées au 18 et 19 Juillet 2020 pour la 4ème édition du festival.

La team Guettapen

Crédit Photos 📷 S.Camelot