Récap : Retour sur l’édition 2019 d’Electroland

La team Guettapen (pour votre plus grand plaisir) ne s’arrête jamais. Avant l’édition 2019 de l’EMF qui arrive ce week-end ou encore celui de Tomorrowland qui arrive dans à la fin du mois de juillet, la team s’est arrêtée par Disneyland Paris et plus précisément à l’Electroland, qui fêtait cette année sa troisième édition. Nous ne pouvions malheureusement couvrir que le Day 2 du festival, ce qui nous a tout de même permis de goûter à l’ambiance si particulière du festival. Retour sur un event pas comme les autres !

La programmation

Pour cette troisième édition, les organisateurs ont fait fort. Au programme cette année : Armin Van Buuren, Alesso, Nicky Romero, Fedde Le Grand, Steve Aoki ou encore Nervo. Une programmation majoritairement mainstream il faut l’avouer, mais qui convient parfaitement à l’image que renvoie Disney. Des sonorités qui peuvent plaire au plus grand nombre. Il aurait été compliqué d’y retrouver un Carl Cox ou encore un Kayzo, beaucoup trop violents pour ce type de festival.

Le lieu / La scène

C’est définitivement le point fort de ce festival. Quoi de plus fort que de faire la fête dans un endroit comme Disneyland Paris. La magie du site est la clé de la réussite de ce festival. Quel kiff que de pouvoir danser, chanter et apprécier de la musique électronique dans un endroit si mythique que Disneyland Paris.

Quant à la scène, c’était quand même de solide. Composée majoritairement de LED, on peut le dire : elle envoyait du pâté, notamment de nuit. Le son était lui à un bon débit, pas trop fort et pas trop faible, on entendait parfaitement le son à peu près partout. En ce qui concerne les effets pyrotechniques, Disney a également mis les moyens : beaucoup de CO2, de flammes et quelques feux d’artifices lancés depuis la Tour de la Terreur. Bref, une scène totalement convenable pour un festival de cette taille.

L’organisation

On a envie de dire une organisation à la Disney : excellente ! Que ce soit niveau presse où nous avons été superbement reçu, ou niveau festivaliers, tout était parfait. L’avantage qu’a également Disney avec Electroland, c’est qu’outre la scène et les quelques stands boissons, ils n’ont rien à construire. Les toilettes sont déjà présentes, en dur et en nombre, les attractions de Disney Studios sont ouvertes jusqu’à la fin du festival et les agents de sécurité sont ceux du parc.

Le public / L’ambiance

C’est en revanche le point faible du festival. Bien que l’ambiance fut très sympathique tout au long du festival, on a clairement à faire à un public non connaisseur. Les festivaliers réagissaient majoritairement sur les titres très très connus, mais il était plus compliqué de les ambiancer quand la notoriété des titres était moins élevée. Et malheureusement les DJs s’y adaptent. La quasi totalité des DJs ont fait des sets ‘Disney’, c’est à dire beaucoup plus mainstream qu’à leur habitude. Mais bon, on était préparés.

Les sets

Comme évoqué un peu plus haut, on a été un peu déçu par la totalité des sets du du Day 2. Que ce soit B Jones, Jax Jones, Nicky Romero ou encore Alesso, le contenu de l’ensemble des sets était mainstream et loin de leur sets habituels. Mais ce n’est pas des sets pointus qu’étaient venus chercher les festivaliers. On aurait notamment aimer voir un Alesso dans ce registre mais il n’en a pas été ainsi.

Conclusion

Pour sa troisième édition, Electroland a démontré qu’il commençait doucement mais surement à rentrer dans la cour des grands. Un festival qui mérite amplement le déplacement et affiche clairement ses ambitions pour les années à venir. A savoir maintenant si il ne faudrait pas plusieurs scènes, et plusieurs styles musicaux. On lance un pavé dans la marre.

Fabian Dori