Récap : Retour sur l’édition 2019 de Defqon.1

Quoi de mieux qu’un petit weekend à Defqon1 pour entamer la saison estivale ? Nous etions sur place le Samedi, et branchés au streaming tout le weekend. Coups de soleil et decibels, voici notre récap !

Le Lieu / Organisation

Le festival avait lieu sur la commune de Biddinghuizen, à côté de Walibi Pays bas, là où se trouve également le festival généraliste Lowlands. Difficile d’accès depuis la France, il était préférable de rejoindre l’évenement via les voyages organisés ou en voiture. L’espace est grand, on circule bien, malgré un temps sec où le sol sableux procure pas mal de poussière.

4 scènes majeures au sein du festival. RED MainStage tout d’abord, imposante, colorée et très détaillée cette année, un mix des plus belles scènes Q-Dance. Black/Blue ensuite, sous tente avec des éléments en mouvement au plafond, basique mais efficace avec en bonus flammes et lasers. Enfin, la scène UV, une grande épée illuminée. Mais aussi d’autres scènes plus petites, décorées dans un style plus industriel.

Une forte chaleur à signaler pour ce weekend. Pas un nuage, ce qui n’était pas arrivé depuis un moment pour Defqon1. Gros bon point pour Q-Dance du coup, la distribution en libre service de crème solaire et d’eau. Un souci du bien être des festivaliers qu’on aimerait voir plus souvent, il manquait juste une zone de baignade (mais probablement difficile à mettre en place). Pour le reste de l’organisation, rien à redire c’est le top, Q-Dance reste un des meilleurs organisateurs de festivals au monde : stands de nourriture, carte des boissons riche et variée, animations annexes très fun (courses déguisées, petit déjeuner sur les scènes, manèges, yoga). Beaucoup de zones chill également (hamac, air de repos, et coins d’ombre bienvenus pour ce weekend).

Le public / L’ambiance

Venu du monde entier pour ce rassemblement de fans de musique hard, comme pour Qlimax en hiver, l’ambiance était au top toute la journée (nous n’étions sur place que le samedi). Peut-être la chaleur a-t-elle retenu les festivaliers d’abuser de l’alcool ? Nous avons globalement été assez étonnés que toutes les scènes ne soient pas blindées toute la journée. La mainstage était vraiment pleine pendant la power hour où l’ambiance attégnait son paroxysme lors de ce show wtf où le mot clé est « lâchez-vous », même affluence pendant le endshow.

Dommage pour Coone/NC/Sound rush/Heady qui ont vu la scène se vider juste après la power hour, forcément, après un tel programme cardio, il fallait vite se désalterer. Sur les autres endroits du festival on pouvait circuler assez facilement, loin des tentes, où la chaleur était insupportable. Même si l’on vient souvent à Defqon pour le show, le public était bel et bien présent pour la musique, beaucoup de gens dansaient, pas beaucoup de portables en l’air (sauf le final, forcément il faut un petit souvenir). On apprécie d’être en communion au milieu de la fosse.

Les sets

Gros succès pour Da Tweekaz, Heady (juste avant la power hour), Warface, Rejecta ou encore Radical Redemption et Angerfist. Agréable de voir le retour de Frontliner en prime-time Defqon aussi. On note au passage la montée en flèche du Raw avec les boucheries de Malice ou les 30 minutes fracassantes de Delete VIP. Une Power Hour dingue avec tout l’univers qui va autour, avec en bonus des cascades en hélicoptère au dessus du public, sponsorisées par RedBull. Alors que les festivals plus généralistes sont de plus en plus frileux niveau IDs, ce n’est pas le cas du Hardstyle où l’on a eu droit à un sacré paquet de nouveaux titres, remixes et bootlegs. Interessant aussi le bordel, il n’y pas d’autre mot, pour décrire le set déjanté de Greazy Puzzy Fuckerz, avec un public survolté, et une apparition de Rooler & Lil Texas en fin de set (sans compter les dizaines de phallus). End Show toujours impressionant, mais un peu décevant avec sa tracklist sans grande nouveautés (hormis « Orange Heart » de Heady le Samedi).

Nous étions aussi branchés sur le streaming de Q-Dance. Cette année celui-ci était payant, moyennant 5€ pour pouvoir accéder au stream des scènes Red, Blue et Black pendant 2 jours. Rien à dire sur la qualité du streaming, pas de faux-pas niveau image ou son mais quelques bémols : peu d’angles de caméra, aucunes indications textuelles ou bandeau d’information concernant les artistes, ou set à venir, ou qui joue sur telle ou telle scène, permettant de switcher facilement entre les flux.

Conclusion

Pour les fans de Hard Music, Defqon reste la référence quand il s’agit d’allier show, organisation, et musique. Peu importe le style ou l’artiste que vous visez, vous êtes quasiment sûrs de repartir des étoiles dans les yeux. Le festival est un peu cher (90/100€ la journée) mais vous en avez pour votre argent une fois sur place lorsque l’on voit que chaque détail, chaque attention est faite pour que le festivalier se sente bien. On regrette le lieu un peu loin de tout, ce sol un peu sableux, ou ne pas savoir qui aller voir au vu du choix disponible. Le show pyrotechnique est toujours aussi incroyable, le festival étant diurne qui plus est. Les décors sont mis en avant par rapport au light show (la nuit tombe juste pour le endshow). Un peu surpris de ne voir qu’une seule Mainstage extérieure, la Black et la Blue étant sous tente (connaissant l’historique météo du festival, on peut comprendre…). En comparaison, Decibel a lieu au bord d’un lac, rajoutant un certain cachet.

Avec la diversité des festivals hard l’été (Intents, the Qontinent, Defqon, Dominator ou encore Decibel), Defqon arrive toujours à tirer son épingle du jeu, mais attention à ne pas trop se reposer sur ses lauriers…

Seb Cam / Sabotage

Sabotage
Tiraillé entre un gout prononcé pour le Hardstyle et un amour pour la pop adolescente.