News : Feed Me dévoile son nouvel album ‘High Streets Creep’, sur le label de Deadmau5

Énorme, sublime, excellent … Tels sont les qualificatifs que l’on peut attribuer à ce nouvel album de Feed Me sur mau5trap. Nous retrouvons sur cet album le Londonien versatile de ses origines, sublimé par un niveau de sound design au delà de tout ce qu’on connaissait de lui, sans pour autant minimiser la qualité de ses sorties précédentes. Détaillons notre avis.

Moins calme que le premier morceau de l’album, « Sleepless » laissait imaginer librement. Il nous fait voyager au travers des genres en étirant son style d’un bout à l’autre du spectre des émotions. Tantôt dark, tantôt positif en mode « feel good », chacun peut trouver un morceau qui le touchera.

« Pumpkin Eyes » nous offre une variation Madeon-nienne de son style, au travers d’une balade basée sur le très beau vocal de Chaney. « Till The Wheels Come Off » marque un essai réussi à la progressive house grâce à ses puissantes mélodies portées par ses leads vibrants et la dynamique assez unique de ses breaks.

Mais nos véritables coups-de-coeurs sont à venir : on commence par « Barrel Roll », qui est un morceau qui aurait pu figurer sans problème dans l’emblématique album de Justice, « Cross », au vu de son agressivité, son sound design dégueulassement jouissif et accrocheur. On continue avec les bombes Progressive House de l’album « Defiant » et « Feel Love », qui font preuve d’un sound design très nostalgique, très 2010, mais avec une technicité de 2019. On sent ici le nouveau matériel analogique de Jon, avec des sons immensément plus profonds que d’habitude et des glitchs très analogiques VS des nappes de saw waves de certains modules. La dernière touche qui nous fait craquer pour ces morceaux est cette impression de mastering ultra-compressé typique de l’époque pour faire sonner un morceau fort.

Jon réussit à faire mieux qu’à son habitude (c’est pour dire !) en nous offrant un album Electro et Progressive House avec une qualité et technicité sonore unique. Cela faisait très longtemps qu’on avait pas entendu des morceau Progressive ainsi aussi varié en texture, touche indéniable de Feed Me. On va se retenir cependant de le nommer directement « Album de l’Année » par professionnalisme, mais émotionnellement, on a eu les pupilles dilatées. Foncez vous le procurer.

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