Récap : Retour sur le gros show de Kayzo au Yoyo de Paris

C’est par une froide soirée d’hiver que nous avons eu l’opportunité d’aller découvrir l’univers doux et délicat de l’américain Kayzo. En effet, celui-ci est plutôt rare en France car c’est sa deuxième fois seulement après avoir passé une tête à la Clairière en 2017 pour l’after de Lollapalooza. Celui-ci sera de retour d’ailleurs cet été, cette fois dans la programmation du festival pour son édition 2019.

La salle / La scène

Pas de révolution ni de changement majeur au Palais de Tokyo. La scène assez minimaliste se constituait d’un grand panneau LED et deux petits sur les côtés. Suffisant pour diffuser les visuels assez impressionnants autour des dobermans qu’affectionne le producteur américain dans ses artworks notamment. Un gros point noir en revanche sur le son qui était trop bas, d’une qualité assez faible, sans parler du micro mal réglé.

Le public / L’ambiance

La salle était remplie uniquement de moitié, peut être dû à la programmation en semaine qui n’a pas déchaîné les foules, mais sur place c’était très agréable de pouvoir headbanger sans risque de mettre des coups de têtes non intentionnels à ses voisins. Le public était majoritairement masculin, assez jeune et très énergique avec de nombreux pogos et une bonne ambiance générale tout au long du set de Kayzo.

Les sets

La première partie était assurée par le montpelliérain Asdek, nous sommes arrivés trop tard pour avoir un véritable avis sur son set mais celui-ci a fait le boulot, la salle était prête pour la suite!

Place donc au headliner du soir qui a distillé un set très efficace dans son style percutant et hybride Dubstep/Hardstyle avec quelques passages un peu plus chill/future bass afin de se reposer un peu. Il a pu présenter son dernier single assez posé « Alone »qui préfigure son deuxième album. Pour le reste, plusieurs tracks de son premier opus comme « Overload » et « Right on Time » ont mis le feu, de nombreux breaks assez punk/rock avec forcément son rework de « Last Resort » au milieu, les classiques « This Time » ou encore « Wake Up » qui ont fait le boulot. Un peu de happy hardcore à la fin et un mash-up avec Da Tweekaz – Bring Me To Life ont amené un peu de variété à son set où l’ambiance n’est jamais retombée.

Conclusion

Malgré sa programmation un peu compliquée en milieu de semaine, nous avons passé une excellente soirée en compagnie du sympathique californien qui a su distiller un set énergique & varié à l’image de la nouvelle scène bass américaine. Nous vous recommandons vivement d’aller le voir cet été à Lollapalooza.

Banbs