Chez Guettapen, la seule évocation du label de la plus célèbre souris du monde de la musique électronique suffit à nous faire sourire jusqu’aux oreilles. Et pour bien entamer 2019, mau5trap décide de release une compilation d’artistes coup de coeur de deadmau5: voici donc We Are Friends, 8ème édition. Que nous réserve ce millésime ?
Réponse : une belle trentaine de tracks et remixes en tout genre qui fait la part belle à la progressive house, house et techno chère au label. Cet album nous fait voir certains habitués du label (i_o, ATTLAS), des noms connus de la scène deep/techno (Dusty Kid), mais également quelques petits nouveaux sur mau5trap : on pensera notamment à Dillon Nathaniel, que nous suivons depuis ses multiples sorties sur Confession.
Si l’on devait sortir du lot quelques tracks, nous dirigerions les projecteurs sur les suivants :
Enamour – Lifeforms
« Lifeforms » consiste en une petite claque progressive house comme il le faut : progression folle, des chords magistrales qui emmènent vers un drop dans la continuité de la progression musicale, mais bourré d’émotion. On se surprend à sourire en fredonnant l’air du morceau. Et que dire du deuxième drop, qui fait la part belle aux basses sans pour autant négliger la mélodie !
DkA – I’m Nothing
Pour le second track, nous assistons à un changement de registre par rapport à Lifeforms. « I’m Nothing » revêt une ambiance sonore sombre, avec une composition très techno, qu’on imaginerait parfaitement en set warehouse.
Dillon Nathaniel – Artifice
Et petite surprise pour notre 3ème coup de coeur : Dillon Nathaniel ! Habitués à ses productions house/bass house estampillées Confession, nous découvrons ici une « Artifice » délicieusement techno, car le producteur réussit à combiner l’ambiance sombre du label de Tchami, et à l’adapter aux standards attendus par mau5trap. Résultat : des kicks et sonorités à la limite de l’inquiétant, mais qu’on verrait bien, comme le track de DkA, dans un set warehouse. Un mélange des genres bienvenu !
Qu’en retenir ?
Nous aurions également pu citer « YLAXIA » de Dusty Kid, dont les sonorités rappellent les productions high-tech minimal de Boris Brejcha. Ou encore « 404 anonymous » d’i_o, morceau qui nous fait penser au style développé par l’excellente Rezz. Mais cela ne ferait qu’attirer la lumière sur ces titres, au détriment des 32 autres titres, aux genres tous différents et à la production ciselée. On retiendra donc que mau5trap nous gâte dès le début d’année avec une compilation ultra qualitative, dont l’hétérogénéité de styles contribue à l’excellente facture.
Amine
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