L’album du duo suédois Wasted Penguinz, particulièrement attendu, est enfin sorti. Après plusieurs mois de silence et de travail, Jon Brandt-Cederhäll et Pontuz Bergman nous offrent Elysian, un condensé de mélodies planantes et de kicks raw fort étonnants quand on connaît le passé de ce duo.
En effet, les Wasted Penguinz ont plutôt été contre le raw, genre de plus en plus présent dans la scène hardstyle. Le très expressif Pontuz Bergman a même déclaré il y a 2 ans qu’il pensait à quitter la scène, surestimant le raw et ne le considérant pas comme du hardstyle.
Mais aujourd’hui, les choses ont changé pour les suédois. Ils reconnaissent qu’ils n’étaient pas du tout d’accord avec le raw mais ils ont commencé à apprécier de plus en plus ce genre tout en gardant leur patte mélodique avec de longs breaks. Ce changement leur a permis de créer des tracks comme Evergreen, dont le succès fut total.
Cet album est surprenant. On savait d’avance la qualité des mélodies que peuvent nous proposer les Wasted Penguinz, mais les productions proposées sont à la hauteur de nos espérances. Néanmoins, on peut regretter leur Elysian edit d’une de leurs meilleures tracks, Melancholia, dénaturant l’original. Malgré cela les tracks sont des invitations à un voyage comme Wide Awake ou A Lifetime of Memories, admirablement conclu par la mélodie apaisante de Losing Myself.
L’appréhension des fans des Wasted Penguinz était présent concernant ce changement de cap. Or, c’est un album de qualité qui nous est proposé. Ce mélange de style, entre l’euphoric qui fait la force du duo suédois, et le raw avec ces kicks caractéristiques, est une réussite. Pour notre plus grand bonheur !
Toms