Récap – Halloween Festival 2018

Tremblez, humains ! Musique électronique et Halloween se rencontraient ce mercredi 31 octobre soir aux Docks de Paris pour le Halloween Festival 2018, organisé par la Soirée Fériaud. Guettapen y était, et vous propose son récapitulatif !

PROGRAMMATION

Le millésime 2018 du festival proposait de beaux noms EDM, comme les néerlandais Sam Feldt et Lucas & Steve, mais faisait essentiellement honneur à la scène française, EDM ou techno. Nous retrouvions alors les Bellecour (a.k.a. Tony Romera et Keeld), Damien N-Drix, les Lumberjack, mais également le César 2018 de la meilleure bande-son, monsieur Arnaud Rebotini, la sensation Vladimir Cauchemar, ou encore Louisahhh! La stage Hard accueillait également son lot de représentants.

Photo : PATANDPATATE

LE LIEU/LES SCÈNES

Le festival se déroulait aux Docks de Paris, endroit constitué de plusieurs hangars, et qui se prête formidablement aux soirées de musique électronique. A titre d’exemple, c’est dans ces lieux que furent organisées les soirées Animalz, ou la dernière soirée Paradise de Hot Creations. Le lieu se révèle spacieux. Il permet aussi de placer pas mal d’effets pyrotechniques et de décorations, mais également de prévoir une scénographie dédiée. 

L’événement proposait 3 scènes, toutes distinctes géographiquement. La MainStage et la scène Techno se trouvaient dans un hangar, alors que la scène Hardstyle se trouvait dans un … chapiteau, monté pour l’occasion. Quel dommage, car cela rétrécissait la scène, et forçait par moments la population de festivaliers à danser dehors, ce qui peut se révéler rédhibitoire, au vu des températures glaciales de ladite soirée …

Halloween oblige, la décoration des stages suivait le thème. La MainStage proposait un beau hibou animé, qui n’hésitait pas à scruter toute la scène de ses yeux perçants. La scène techno ressemblait quant à elle à une sorte de manoir 2.0, avec beaucoup de lampes, de lumières disposées en forme de croix, et un cercueil au centre du DJ Booth, au niveau du DJ. Plutôt impressionnant !

Petit aperçu de la MainStage : 

Navigation au sein du festival et stands

La navigation au sein du festival demeurait facile, passer d’une stage à l’autre prenait environs 4 minutes, encore moins pour la stage techno et la main stage, qui se trouvaient l’une à côté de l’autre. Les stands proposaient des boissons classiques : bières, hards + softs, eau, pour des tarifs qui se trouvaient dans la tranche haute de la moyenne : une pinte de bière à 9 euros  par exemple …  Des stands de nourriture étaient proposés, avec les éternels pizzas, frites, burgers.

Le paiement se faisait par cashless, une habitude désormais lors d’événements de la sorte. 6 spots cashless permettaient de recharger plutôt vite son compte, si l’on se débrouillait bien. 

L’ORGANISATION

Il s’agit d’un moteur essentiel d’un festival, car fil conducteur du déroulement de la soirée. Et l’organisation du Halloween Festival nous laisse un arrière-goût de … perplexité. En effet, à peine arrivés sur le lieu, nous avons pu apercevoir quelqu’un frauder et entrer sans aucun souci dans l’enceinte du festival, et sans se faire interpeller par la sécurité. Il s’agit d’un problème certes commun à tous les festivals, mais la facilité avec laquelle l’individu a pu s’introduire reste effarante. Il faudra faire attention la prochaine fois !

Sécurité toujours, l’équipe a recensé un nombre exponentiel de vols durant la soirée. Bien que cela ne puisse être contrôlé minute par minute, nous avons remarqué qu’il n’y avait de vigiles qu’au niveau des accès presse, des coins VIP et des DJ booth. Pas de quadrillage de la salle, ou de ronde menée par les équipes. Dommage, cela aurait pu éviter la recrudescence de larcins…

Enfin, et point absolument non-négligeable : le festival ne proposait, après demande auprès du point d’information, d’aucun point d’eau potable. Nous tenons à alerter à ce sujet, car il s’agit d’un must lors d’un festival, tant niveau hydratation que sécurité des festivaliers, qui peuvent y recourir en cas de besoin, à tout moment.

Mis à part cela, l’organisation restait bonne, voire très bonne.

LE PUBLIC/L’AMBIANCE

Le Halloween Festival accueillait hier soir une belle quantité de personnes. Toutes se sont prêtées au jeu du déguisement, de façon plus ou moins originale. Nous retrouvions alors des festivaliers flippants vestimentairement parlant, mais prêts à faire la fête. Le public de la Main Stage semblait jeune, et connaissait ses classiques : ce que nous avons constaté durant le set de Lucas & Steve par exemple. Là où le public de la scène Techno demeurait averti : en effet, Arnaud Rebotini et Louisahhh! restent moins accessibles qu’un Sam Feldt … L’ambiance répondait donc présente !

En revanche, nous avons également pu assister à un nombre de bagarres assez important pour une seule et même soirée, ce qui a un peu terni la fin du festival : quelle utilité de se lancer dans un pugilat à 6 heures du matin, après le set énergique de Greg Kercia ?

NOS CHOIX DE SETS

À titre liminaire, nous précisons que nous ne traiterons pas (avec grand regret) le set de Vladimir Cauchemar, car nous attendions dans la (longue!) file pour l’entrée à ce moment précis.

LUCAS & STEVE

Les têtes d’affiches de Spinnin Records se trouvaient hier soir à Paris, et quel set ! Le savoir-faire des hollandais réside dans le fait de proposer une performance dont le but reste de danser et de rendre heureux leur public. Mission accomplie : celui-ci dansait à s’en rompre le cou, sourire jusqu’aux oreilles, sur les sons du duo qui n’hésitait pas à haranguer la foule pour chauffer toujours plus le hangar. Il s’agissait également d’une soirée spéciale pour Lucas, dont c’était l’anniversaire. Happy birthday !

BELLECOUR

Faisons simple : quelle claque ! Le duo lyonnais est arrivé sur scène avec un public chauffé à blanc par la performance de Damien N-Drix. Tony Romera et Keeld ont continué à mettre le feu à la scène principale, en jouant missile sur missile. Nous pensons notamment à cette version spéciale de Da Vinci, orchestrale au départ, et qui repart ensuite sur le morceau original. Mention spéciale également à une ID jouée hier, et qui sort bientôt sur le label de Tchami, Confession : un carnage sans nom.

LOUISAHHH! 

Dernier set de la soirée pour la stage Techno, Louisahhh! a proposé un set techno efficace, car violent mais travaillé. Le son basculait parfois dans l’électro-clash, pour notre plus grand plaisir. Objectif accompli, surtout que la stage bénéficiait d’un lieu idéal (un hangar type warehouse) pour le type de musique joué. Slot peut-être un peu tardif pour Louisa Pillot, car le public n’arrivait plus à danser à 5 heures du matin, malgré la qualité des morceaux joués. La DJ n’a cependant pas hésité à prolonger le plaisir, en jouant jusqu’à 6 heures du matin, soit 30 minutes de plus que prévu !

 

CONCLUSION

Le Halloween Festival 2018 proposait donc une line-up diversifiée qui, conjuguée à l’atmosphère si particulière de la soirée d’Halloween, rendait l’événement fun et accessible à tous. Nous sentions le public heureux, malgré quelques incidents sporadiques : cela reste l’essentiel. Il s’agissait donc d’une soirée très sympathique pour une veille de jour férié : à voir ce que l’organisation compte proposer pour l’année d’après !

Amine

Mino
Grooves endiablés et douceur mélodique rythment mes journées. Je passe également des disques avec l'équipe après les 39h.