Récap : Hungry 5 à l’Olympia, Paris

Ce samedi 15 septembre, Hungry Music, le label “techno acoustique” composé de Joachim Pastor, N’to, Worakls et Stereoclip, se produisait en live à l’Olympia. Nous y étions, voici le récap’ !

LE LIEU

Après de nombreux shows à travers toute la France lors de festivals (Solidays, Dour, Plages electroniques de Cannes…) ou concerts, Hungry Music a célébré son 5ème anniversaire en proposant pour la 2ème fois un live à 6 mains dans la célèbre salle du boulevard des Capucines. Composée d’une fosse et d’une mezzanine, l’Olympia a une capacité d’environ 2800 personnes en configuration debout. Elle dispose d’un très bon système son et sa taille permet au public de voir les artistes sans relais vidéos ! La salle qui accueille de plus en plus de noms de la scène électronique (Deadmau5, Dj Snake, Odesza, Bakermat, Kungs, etc) était presque pleine pour le plus grand bonheur des artistes.

LE PUBLIC/L’AMBIANCE

Hungry 5 fait partie de cette caste d’artistes dont le leitmotiv consiste à produire et jouer des sons innovants et chargés d’émotion. Cela change des gros shows pyrotechniques que l’on a l’habitude de voir sur les mainstages de festivals. Le public est donc essentiellement composé de connaisseurs qui ont généralement déjà vu le groupe lors de précédents évènements. Quel plaisir d’entendre le public réagir instantanément lorsque les titres phares sont joués !

LE SHOW

En première partie, nous avons eu droit à un warm up d’1h30 par Stereoclip. Nous découvrons alors cet artiste qui nous a fait entrer dans son univers très similaire à celui des 3 autres noms du label. Comme souvent lors des premières parties, pas de scénographie particulière, simplement une table noire et quelques projecteurs pour illuminer l’artiste. Complètement conquis par ce dernier, nous ne manquerons pas de le suivre lors de ses prochains passages dans la capitale.

Après un entracte d’environ 20 minutes, la scène a laissé place aux trois amis et artistes qui forment le groupe Hungry 5 : Joachim Pastor, N’to et Worakls.  A l’aide de claviers, boîtes à rythmes, guitare électrique et autres instruments, ils nous ont livré un live fidèle à leur style si unique sans grandes surprises mais terriblement efficace. Nous avons ainsi eu droit aux célèbres Reykjavik, Mountain ou encore Toi. La scénographie était cette fois-ci plus travaillée. On pouvait apercevoir derrière les artistes, cinq panneaux LED qui s’illuminaient aux couleurs du label.

Après avoir clôturé sur Trauma, c’est le sourire aux lèvres et sous un tonnerre d’applaudissement qu’ils nous ont remercié et convié à leur after-show au palais de Tokyo.

La nuit Hungry c’était samedi dernier. Vivement la prochaine !

TP