Le géant Afrojack s’offre enfin un EP orienté club, un joli mélange de nostalgie et d’innovation qui traverse les styles qu’a expérimenté le hollandais ces 10 dernières années . Après de nombreux titres orientés radio, Afrojack montre qu’il est encore le roi de la Dirty Dutch avec cette compilation de 14 pistes; des titres comme « Bringin it Back » « Step Back » rappellent les meilleurs heures des sons simples, efficaces et complètement débiles avec lesquels il a débuté sa carrière.
L’EP progresse ensuite vers la Big Room avec « Own Game », le très bon semi-follow up de « Turn Up The Speakers » intitulé « Another Level » ou bien encore l’immonde « 2012 » qui méritait de finir dans la corbeille de son mac. L’hollandais ne se limite pas à un élan de nostalgie, mais prouve qu’il sait très bien suivre les tendances actuelles avec « Let It Rip » en duo avec Brohug, le quelque peu cheesy « When You’re Gone » avec Jewel & Sparks, mais aussi le très sympathique remix de Nicky Romero sur « One More Day » et enchaîne avec « Bassride » un des titres les plus groovy de cet EP. On y retrouve enfin ses 2 collabs ultra efficaces avec DISTO « My city » et le violent « Put It Down » pour terminer sur une dose de moombahcore.
Afrojack est donc toujours en forme, toujours capable de sortir de puissants missiles pour les mainstages, et cet EP est clairement une belle vitrine pour le hollandais.
Sabotage