Récap : Retour sur la première édition du Drumcode Festival dans les docks d’Amsterdam

Nous y sommes ! Après des mois de promo, l’évènement Techno de cette fin d’été est enfin ouvert : le Drumcode Festival. Pour s’y rendre, le ferry gratuit fait la navette entre la gare Centraal et les Docks de l’autre côté.  Voici notre récap’ complet de l’évent !

Le lieu / les scènes

En rentrant, on s’aperçoit déjà du parti-pris niveau décoration : projecteurs et écrans LED dans des containers, engins de chantier en décor de fond, scène couverte en métal. L’atmosphère était la même qu’une immense warehouse en plein air. Le festival comprenait donc 4 scènes. La mainstage, la scène secondaire (plus intimiste), la scène des Docks et une scène couverte façon Steelyard. Des stands de nourriture étaient là aussi (c’était vraiment cher par contre) avec une grosse variété. Il est aussi intéressant de noter que chaque scène ne se gênait pas niveau son.

Le public

Le public était venu en masse, arborant du merchandising Drumcode, t-shirts, bobs, drapeaux, et était beaucoup plus connaisseur que le public d’un festival généraliste. Toutes les scènes étaient incroyablement bien réparties car la mainstage ne contenait pas plus du tiers des festivaliers. Grâce à une timeline et une répartition des artistes par scène, le public était reparti de façon très homogène.

De manière générale, les gens étaient tous aussi extravagants que sympathiques. Par contre, la moyenne d’âge se situe bien plus facile dans les 30 ans que dans les 20 ans. Il y avait un nombre assez considérable d’hommes et de femmes ayant la quarantaine, voire même plus. Très étonnant et agréable aussi.

Les sets

Sur les 25 artistes présents lors de cette première édition du Drumcode Festival, nous avons pu en voir 16 afin de vous donner nos impressions sur un maximum d’acteurs. Les DJs qui ont joué de la Techno typique de Drumcode était Layton Giordani, Julian Jeweil, Ilario Alicante, Joseph Capriati et Bart Skils. la différence entre leur style est très floue, et se joue beaucoup sur l’effet de live (Capriati avec sa RMX-1000 qui privilégie des FXs très white noise, Alicante qui a des tracks plus intéressantes lors des drops, …).

Adam Beyer quant à lui a joué un set très intéressant avec des morceaux aux drops Techno mais aux breaks ultra mélodiques, intéressants et originaux. Dans nos sets préférés, nous pouvons retrouver celui de Enrico Sangiuliano qui a joué beaucoup de morceaux de son album, très organiques et expressifs. Amelie Lens qui comme à son habitude, est une mitrailleuse à bangers acides à plus de 130 BPM, qui est sa marque de fabrique. Dense & Pika, qui ont livré un set très expérimental avec leur setup hybride et unique. La Fleur qui nous a régalé au début de l’évent avec un setup acide et lent en tempo, qui laisse donc plus de place à une ambiance pesante et enfin, le duo Pig&Dan a fait forte impression avec leur Techno plus texturée avec un goût pour l’analogique.

Donc au milieu de ce festival dédié à Drumcode, les goûts restent vaste. Nous adressons aussi nos félicitations à une très belle initiative remarquable : sur les 4 closings de la soirée, 3 étaient assurés par des femmes. Respect.

Bonus : Official After-Party, Shelter, Amsterdam

Vous vous attendiez à la conclusion de cette article, comme d’habitude ? Nous aussi, jusqu’à ce que l’on apprenne qu’un after officiel était programmé après le festival, avec au menu : La Fleur b2b Ida Engberg, Adam Beyer b2b Joel Mull et enfin, Enrico Sanguiliano b2b Bart Skils b2b Layton Giordani. Et de minuit à 7h du mat’, inutile de dire qu’on était rincés. Entre les femmes, les suédois puis les italiens, la salle n’a pas eu autre chose que du 50 Hz dans les jambes pendant 7 heures de plus. La palme revient aux italiens, avec un set très spécial, avec des vocaux et une vibe vers 5h du mat’ très « Techno meets Eurodance italienne ». Des excellents morceaux n’ont pu être trouvé par Shazam et c’est bien dommage.

Conclusion

Quelle journée ! Adam Beyer a un peu plus assis sa notoriété grâce cet événement en partenariat avec Awakenings. Les sets, le line up et le public en ont fait un moment réussi, avec un décor qui nous a immergé dans ces docks néerlandais. En attendant la seconde édition, n’oubliez pas : « Drumcode For Life »

Scorch