News : La genèse de l’anthem de Zombie Nation ‘Kernkraft 400’

Impossible de ne pas connaitre « Kernkraft 400 » un hymne chanté partout dans le monde, que ce soit dans les concerts ou dans les événements sportifs, le titre est un peu le « 7 Nation Army » de l’electro. Vice est allé à la rencontre du producteur allemand Zombie Nation pour en savoir un peu plus, à travers une vidéo d’une quinzaine de minutes.

Si vous n’êtes pas anglophones, laissez nous vous résumer l’histoire. Enfant, le producteur tombe sur un jeu vidéo dont la bande son contient une mélodie assez particulière, quelques années plus tard il retombe dessus et décide de rejouer cette mélodie sur ses synthés; Kernkraft 400 est né, mais l’original passe inaperçu. Un label indépendant italien décide tout de même d’acheter le titre, mais propose qu’un autre producteur remixe le titre, pour le coup DJ Gius (alias Tuneboy), c’est lui qui réalise la version la plus connue du titre, un carton mondial. Le titre est ensuite signé en Hollande, avec le remix prenant les devants, et commence à se vendre à l’Europe à toute allure, tant bien même qu’un bootleg rajoutant une foule chantant la mélodie par dessus l’instru commence à tourner. Le bootleg attire l’attention du patron de Radikal Records aux Etats-Unis, qui grâce à un contact, joue le titre au Madison Square Garden pendant les événements sportifs, et le titre connait un succès phénoménal outre-atlantique suite à son exploitation pendant les matchs.

On pourrait se dire qu’avec un tel succès, tout est bien qui finit bien, mais c’est loin d’être le cas! En effet, le compositeur de la mélodie originale a poursuivi en justice Zombie Nation, mais n’ayant pas moyen de prouver qu’il était bien le compositeur d’origine, la justice a décidé que Zombie Nation en était le créateur, point final. Pour en rajouter une couche, Zombie Nation et son acolyte du petit label indépendant allemand, n’ont jamais voulu que le remix soit un succès, ils confient même avoir tout fait pendant 2 ans pour pouvoir empêcher sa propagation, et n’ont même jamais chercher à savoir qui avait remixé le titre ou le remercier, et lors de ses bookings celui-ci se refuse même à jouer le titre. Bref, beaucoup de culot ou l’expression « cracher dans la soupe » prend tout son sens.

Sabotage

Sabotage
Tiraillé entre un gout prononcé pour le Hardstyle et un amour pour la pop adolescente.