Spotify a mis à jour ses algorithmes de playlists éditoriales pour y ajouter une contrainte surprenante. En effet, le géant du streaming n’y promouvra plus les artistes qu’il considère comme incitant la haine, et les deux premières victimes de ce changement sont le jeune multi-genres XXXTentacion et l’ancienne star du R’n’B R Kelly. La musique elle-même n’est pas en cause, c’est le background judiciaire des artistes qui est visé, le premier ayant été accusé de violence conjugale par son ex-copine et le second d’avoir plus-ou-moins créé un culte sexuel autour de sa personne, potentiellement pédophile qui plus est.
Soit, Spotify est une plateforme privée et peut donc appliquer la politique que ses dirigeants désirent. Spotify traitant les cas un par un, on se demande si tous les artistes ayant baigné dans des histoires similaires auront droit à la même sanction, sans quoi cette mesure deviendrait du favoritisme flagrant. De plus, les deux artistes pénalisés n’ont pas été condamnés à ce jour, alors que beaucoup d’autres ont été reconnus coupables et punis par la justice pour leurs actes. Les cibler en premier pose donc la question de l’objectivité des critères de sélection.
a response from XXXTentacion’s team on Spotify's decision to remove him from playlists pic.twitter.com/ivtEDJ2yGS
— Joe Coscarelli (@joecoscarelli) May 10, 2018
here’s my updated story on Spotify’s new policy banning R. Kelly and XXXTentacion from playlists and promotion, including a new statement from R. Kelly’s management team https://t.co/u05aQ2XZld pic.twitter.com/GRph7doIO9
— Joe Coscarelli (@joecoscarelli) May 10, 2018
Les artistes EDM tels que Datsik ou DVBBS subiront-ils cette sanction ? L’avenir nous le dira.
Pitt