Récap : Moksi, Cesqeaux & Tony Romera @ Opium Club, Toulouse

Club toulousain par excellence, l’Opium a créé la surprise et surtout, l’événement, en ce printemps 2018. En effet, la programmation est plutôt fortement teintée Progressive House d’habitude mais la direction a cette fois-ci décidé de casser les codes. Moksi, Cesqeaux et Tony Romera, trois piliers de la scène Trap / Bass se sont prêtés les platines d’un Opium en incandescence, retour sur cet évent.

Alors que le before s’est effectué aux côtés de Moksi et Cesqeaux qui nous ont très gentiment accueillis pour une interview dans une ambiance chaleureuse et détendue, notre route s’est finalement arrêtée dans un club totalement blindé et surtout, chaud bouillant. Ce que nous attendons de ce type d’artistes, c’est de la puissante Bass, des mosh pits et une énergie débordante, nous n’avons pas été déçus !

Moksi
Quelques semaines après un très bon live pour DJ Snake à Paris, le duo néerlandais s’est enfin attaqué au sud. Un set un peu plus deep que d’habitude, vu la configuration du club, assez intimiste mais face à un public digne des plus grands festivals. Moksi a su s’adapter en proposant un set lourd en groove, sans non plus être excessif.

Cesqeaux
Pour sa première apparition dans le sud de la France, Cesqeaux n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. En effet, c’est via sa multitude de gros bangers et une animation parfaitement millimétrée au micro qu’il a su emporter le club avec lui.

Tony Romera
5 ans après sa dernière apparition à l’Opium, Tony y est revenu avec son nouveau style, ses nombreuses releases SANS MERCI et une nouvelle boutique bien déjantée. Effectivement, ‘La Charcuterie Romera’, qui s’est même vue offrir une intro à son effigie, a ouvert et c’est à grands coups de classiques que le jeune lyonnais a offert une grande prestation.


Quand au public, il a clairement été au RDV. Pas le moins perturbé par une musique légèrement plus tranchante que d’habitude, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons découvert un dancefloor très réceptif et prêt à tout pour satisfaire les demandes de mosh pits proposées par un Cesqeaux des plus motivés. Ce n’est sans doute pas sur ces critères que l’Opium souhaite s’identifier mais très clairement, aucun débordement n’a été à déplorer, et la soirée a fait preuve de beaucoup de fluidité, dans une bonne humeur générale.

En bref, l’Opium s’impose une fois de plus comme un leader sur le marché français, tous les éléments ont été réunis pour honorer et représenter au mieux la Barong Family dans notre joli sud et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que l’on peut remercier l’équipe du club pour ce type de bons moments.

Taylor