Petit à petit, l’album de Steve Angello se dessine. Après ‘Genesis’ puis ‘Inferno’ voici le troisième opus, ‘Paradiso’. L’autre bonne nouvelle est que le suédois n’a pas dévié de sa trajectoire artistique et propose un contenu original et un plaisir auditif toujours inégalé qui ravira ses fans comme les amateurs de bonne musique électronique. ‘Paradiso’ montre une nouvelle fois avec brio qu’il est toujours un artiste à part dans le paysage contemporain.
‘Break Me Down’
Nous vous avions déjà parlé de ce titre sur Guettapen. Joué pour la première fois lors d’un set épique à Coachella, il nous avait fait forte impression, mais ce n’est rien en comparaison de pouvoir entendre ce morceau en bonne qualité. Si vous avez la chance d’être équipé d’un bon casque et/ou d’un bon système sono, vous pourrez apprécier à sa juste valeur la qualité du travail fournie par le boss de Size. Le son de ‘Break Me Down’ sonne parfaitement juste, sans artifice, sans émotion factice, et donne des frissons. Ce sera vraisemblablement la track référence de l’album et on se prépare déjà à le faire tourner en boucle. Une belle claque.
‘Dopamine (ft. Barns Coutney)’
Difficile de figurer après ‘Break Me Down’. Cependant, le défi est relevé dans un registre plus mélancolique et plus proche de ce que Steve Angello avait pu proposer dans son précédent album « Wild Youth » avec un long passage calme accompagné d’un piano. Une track qui mérite d’être écouté au même titre que sa consœur de ce troisième volet avec notamment ce vocal de Barns Coutney qui transporte vers une certain état de quiétude – contrairement à ce que pourrait suggérer le titre.
Electron