Récap : Vivrant Party au Theater Amsterdam durant l’ADE 2017

La soirée dédiée au label de Jeremy Olander, Vivrant, nous a intrigué sur le papier. Un line-up Progressive House, venant d’un label indépendant, qui sort des EPs impeccables… Il ne fallait passer à côté. C’est donc après un gros before avec Sébastien Léger et Henry Saiz au « All Day I Dream of Winter Sun » que nous nous sommes rendus à cette label party prometteuse.

La salle / la scène

Theater Amsterdam

La scène se trouvait donc au Theater Amsterdam. Composé de 2 salles, nous sommes donc restés dans celle consacrée à l’événement du label. En équipement, on reste sur du solide : 6 gros projecteurs, un panneau LED avec des effets de perspective et un petit rail LED au plafond. Quant au sound system, il a été exemplaire : juste assez fort pour ne pas avoir à porter de bouchons et pouvoir apprécier le son. Ce qui était très appréciable.

Le public / l’ambiance

Khen

Pour le coup, changement total de type de public de ce qui peut se faire en festival généraliste ou club : ici, connaisseuses et connaisseurs, se livrant au jeu de « Qui va deviner la track en premier ? ». Et au vu des sets, ce jeu prend effectivement pas mal d’intérêt au vu de la qualité des tracklists. Les joueurs expérimentés pouvaient faire pâlir Shazam à certains moments. Fait marquant : à la fin de chaque set, l’artiste restait avec le public. Discuter musique et gestion de carrière par exemple n’était pas chose compliquée. C’est à en réaliser des petites interviews avec la plus grande simplicité.

Les sets

Vivrant Party LU

Arrivés à 23h40, nous avons malheureusement loupé Marino Canal. Mais jute à temps pour Tim Engelhardt. Énorme claque directement, avec un live sur Ableton et boîte à rythme Elektron Octatrack. 1h30 de performance extraordinaire très teinté Progressive House atmosphérique. Des IDs et « Poly Seven » en live avec de l’improvisation, c’est gold. Notre ami est ensuite relayé par Khen. Au menu, le remix de Patrice Baumël de « Gardens of God », « Dreamcatcher » et un gros missile : « Blooming Fields (Monkey Safari Remix) », le tout dans un calme et une concentration assez notable. Enfin, Jeremy Olander fait son apparition. Énorme set composé de 12 IDs sur 21 tracks avec un peu bonus : Pryda – Frankfurt. Le finish sur Bahreïn ID 03 a fini d’achever l’audience dans un éclat d’énergie. Guy Mantzur et Ejeca s’occupe finalement du closing avec une Techno débordante de punch qui finit de casser les dernières jambes en état concevable. Le dernier survivant fût achevé d’un coup de Cirez D – Teaser.

Conclusion

Tim Engelhardt

Des surprises à chaque transition, pas mal de tracks qui ne sont pas « Shazambles » du fait leur statut d’IDs ou bien jouées en live, une ambiance exceptionnelle, une dominance de la Progressive House, des artistes talentueux. Voilà de quoi résumer cette soirée parfaitement maîtrisée. La label Vivrant a un très bel avenir s’il continue de fournir autant de qualité.

Scorch