The Great Electronic Swindle marque le grand retour des betteraves sanglantes! Formé en 2006 par Sir Bob Cornelius Rifo & Tommy Tea, le duo fut l’auteur de titres electro-punk emblématiques de la fin des année 2000, comme « Cornelius » & Warp 1.9 avec Steve Aoki. Depuis 2013 Bob Rifo continue l’aventure en solo et après quelques expérimentations sous le nom SBCR, il ressort l’alias Bloody Beetroots pour un 3ème album. Et quel album!
Les deux premiers opus « Romborama & Hide » que je vous invite fortement à réécouter, étaient très orientés electronica avec des grosses influences punk, voire même quelques variations electro house comme sur la collaboration avec Bart B More & Tai « Spank » ou « Chronicles of Fallen Love » sur Hide. Ce nouvel opus marque un tournant pour le groupe avec un virage très rock amorcé par Sir Bob et qui s’est traduit par la première release de l’album, « My Name is Thunder » une collaboration avec le groupe australien JET. Ce premier single était sorti en deux versions une mixée par les Bloody Beetroots et un version plus rock mixée par le batteur du groupe.
Et cette tendance se confirme tout au long de l’album qui fait la part belle aux gros riffs de guitare et qui nous amène parfois vers des sonorités punk comme sur « Drive & Pirates Punks & Politics » voire métal sur « Crash » & « Frantic ». Si vous étiez habitués à l’univers puissant & sans concession du groupe italien, vous ne serez pas surpris car l’ensemble est d’une puissance dévastatrice & risque de faire de nombreux ravages en live!
Tout au long des 20 titres que forme l’album on alterne entre grosses envolées electro, rock et quelques petits temps de pause comme sur les deux collaborations avec Greta Svabo Bech qui apporte un peu de douceur et démontre la volonté d’expérimenter et de tester des nouvelles sonorités, du producteur au masque de Venom. L’ensemble est extrêmement qualitatif et augure, espérons-le, d’un retour au premier plan du dj italien.
Banbs