Les festivals et les boîtes de nuit devront désormais faire un peu moins de bruit. C’est en somme le but visé par une nouvelle réglementation entrée en vigueur au Journal officiel, l’idée étant également de protéger l’audition du public. Cette dernière impose que le niveau sonore moyen de la musique jouée au cours d’un évènement en plein air ou dans un lieu clos ne dépasse pas les 102 décibels (contre 105 depuis 1998).
Dans ce cadre, l’intégralité des lieux diffusant de la musique amplifiée et pouvant accueillir au minimum 300 personnes auront l’obligation d’afficher et d’enregistrer en continu le niveau sonore. De plus, le volet préventif du décret prévoit que ces lieux devront fournir des informations sur les risques de perte auditive et des bouchons d’oreille gratuitement. En cas de non-respect de ces mesures, les organisateurs s’exposent à une amende de 1500 euros et d’une confiscation du matériel sonore.
©Photopqr/Nice Matin
Si cette mesure a du sens tant le nombre de personnes concernées par des problèmes d’audition est important – près de 10% de la population en France – pas sûr, sur le papier, que réduire de 3 décibels le volume maximum ait vraiment un impact en terme de santé auditive. En revanche, il est clair que cette nouvelle mesure va avoir des conséquences notables pour les festivals et les boîtes de nuit.
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