Récap : Retour sur l’énorme show EPIC 5.0 d’Eric Prydz au Steel Yard Londres

Le Steel Yard London 2017 était l’un des événements européens les plus attendus de ces derniers mois. Au programme : 2 jours et 2 concepts différents. D’un côté, la venue de la légende Eric Prydz avec son impressionnant cube et ses différents artistes techno. De l’autre, la vitalité et la folie d’Axwell ∧ Ingrosso et de leur crew. Retour sur la première des deux soirées : EPIC 5.0.

La salle / la scène

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Pour ceux qui ne le savent pas encore, Steel Yard a été créée par Creamfields. Il s’agit de l’énormissime scène recouverte, reconnaissable entre toutes, que le festival anglais met en place depuis 2016. Afin de rentabiliser également l’entreprise Creamfields durant l’année entière, les organisateurs ont donc décidé de réutiliser le concept de Steel Yard, la fameuse structure couverte, qui pourra accueillir plus de 15 000 festivaliers quel que soit le temps (et on connaît la réputation du temps anglais) et le moment de l’année.

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La structure Steel Yard, similaire à la Megastructure de l’Ultra Music Festival de Miami ou encore au Circuit Grounds de l’Electric Daisy Carnival Las Vegas, est tout simplement impressionnante. Que l’on soit à l’extérieur ou ou l’intérieur de la scène, cette dernière apparaît totalement massive.

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Niveau éclairages et visuels, quasi rien sur les artistes avant Eric Prydz. Quelques simples jeux de lumière, rien de bien étonnant. Même pour Kölsch, pour lequel on en attendait plus, les moyens mis en place étaient très légers. L’arrivée du suédois a considérablement changé les choses. Comme pour les derniers EPIC, on a retrouvé son fameux Cube et ses sublimes lights, disposées de partout dans la salle, et on peut dire que le taffe a été fait.

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Quelle claque visuelle ! Malgré notre expérience en festival et en live, on avait rarement vu un show aussi impressionnant que celui la. La gestion des visuels et des lumières était juste sublime. Le travail derrière tout cela est monstrueux. Chaque visuel vous amenait dans un voyage différent. On a eu le droit à un astronaute et une expédition sur une planète, à l’arrivée des souris Mouseville, de sublimes chutes d’eau et on en passe. L’arrivée des lasers verts ou bleus a également fait son effet. Bref, le show scénique de l’année 2017, sans l’ombre d’un doute. On vous laisse découvrir quelques uns des visuels présentés durant le show.

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Seul point noir au tableau, le son. Tout au long du Day 1, le son était beaucoup beaucoup trop bas. Que l’on ait été tout devant, au milieu ou au fond, il manquait quelques décibels pour apprécier pleinement le show. Sur Eric Prydz, le son a été augmenté mais sur les artistes précédents, il était même difficile de reconnaître certains sons ou vocaux. Fâcheux !

Le public / l’ambiance

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Énormément de monde pour ce Day 1. En effet, le show EPIC a rapidement été sold out, et ce n’était pas une surprise. L’ambiance sur place y était excellente. On y a retrouvé un public globalement connaisseur, très international (on a croisé des japonais, australiens, canadiens et américains) et surtout très heureux de retrouver Eric Prydz et sa bande. Chaque drop, vocal ou mélodie étaient accompagnés des cris du public. Une vraie communion avec les artistes.

Seul bémol et pas des moindres : comme d’habitude les festivaliers filment beaucoup trop le live avec leur portable au lieu de profiter de l’événement.

Les sets

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Passons maintenant à une partie importante : la qualité des sets.

Weska a ouvert avec un set bien Techno, pour réveiller le peu de monde qui commençait à arriver sous la tente de Steel Yard, dans un pur set typé Octopus Recordings. Ensuite, place à la surprise du moment, Cristoph. Effectuant une jolie transition entre Techno et Progressive House, alimentée par des morceaux tels que ‘Sasha – Xpander’ ou encore ‘Kris Menace & Lifelike – Discopolis’. Vrai coup de cœur pour cette étoile montante. Vint George Fitzgerald qui, continuant dans la lancée, lança quelques missiles comme ‘Patrice Bäumel – Glutes’, mais oscilla direct avec quelques tracks Techno absolument folles comme ‘Fango – Rectum’ et ‘Laurent Garnier – 1-4 Docteur C’est Chouette’. Enfin, le géant Kölsch vint clôturer cet énorme opening avec un set très mélodique comme à son habitude. On a adoré comment il a joué avec le public, coupant le son pendant plus de 20 secondes, et balancé les gros drops de ses sons excellents comme son remix de ‘Flume – Take A Chance’.

Puis vint la légende Prydz. Une chose est à mettre sur la table : ce ne fût pas qu’un simple DJ set. Ce fût un film, ce fût une vitrine technologique d’effets de lumières, ce fût une histoire. L’histoire mélodique de Pryda avec une once de Tonja Holma, rencontrant la noirceur de Cirez D, fusionnant avec Eric Prydz. Niveau tracklist, simplement les titres du moment qu’Eric aime jouer : ‘Elements’, ‘In the Reds’, ‘Trubble’ ou encore ‘Trippleton’. On a également eu droit à un closing avec ‘Opus’ de toute beauté, ravissant le public. Malheureusement, aucune vraie nouveauté au programme. Ce n’était définitivement pas le meilleur set d’Eric Prydz, mais il a clairement fait le taff.

Conclusion

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Cet EPIC 5.0 est le show que tout amoureux de musique électronique doit au moins voir une fois dans sa vie. Visuellement parlant, cela reste probablement le meilleur que la team Guettapen ait pu faire. Cependant niveau tracklist, on pouvait s’attendre à vraiment mieux (ou du moins à plus de nouveautés), surtout pour un show de cette ampleur (et aussi attendu).

Une petite dernière image avec la communion finale entre un artiste et son public.

Guettapen