C’est quelque chose que nous n’aurions jamais cru faire un jour, chez Guettapen : faire la review de l’album « Oxygene 3 » de Jean-Michel Jarre. Pour ceux qui ne situent pas, JMJ est l’un des pères fondateurs de notre culture commune : la musique électronique. Cet homme représente l’un des piliers de tout ce que nous écoutons actuellement. « Oxygene » étant sorti le 2 Décembre 1976 et « Oxygene 7-13 » en 1997, à l’occasion de ce 40ème anniversaire, JMJ nous livre le dernier opus de sa trilogie.
Comme l’a bien décrit son créateur, « Oxygene 3 » est pensé comme un vinyle : 20 minutes Face A, 20 minutes Face B. La Face A correspond la Face Obscure de l’album, et par conséquence la Face B est la Face Lumineuse. Durant les premiers instants de l’album, on interprête le fait que Jean-Michel a la volonté d’entremêler « Oxygene » et son récent double album « Electronica ». Les sonorités caractérisques de ses musiques d’il y a 40 ans fusionnent littéralement avec celles d’aujourd’hui. De plus, l’esprit des 2 autres albums de la Trilogie est là : on entend des samples de bruits naturels, tels le vent, l’orage, la pluie ou encore le crépitement d’un feu de cheminée. Jean-Michel nous adresserait-il, une fois de plus, un message écologique au travers de son oeuvre ? Autre prouesse dans la catégorie technique : d’après le livret de l’album, sa collection d’instruments utilisés pour la production de cet album va de son ARP 2600, datant des années 70, jusqu’à quelque chose appelé « Animoog », qui est en fait … une application iPad d’un instrument virtuel reproduisant les circuits des modèles Voyager et Mother 32 de la marque Moog !
En conclusion , il est très difficile de commenter track by track cet album, car ce dernier est pensé comme un tout, tel un film. Après l’écoute de cet album, une chose frappe alors : Âgé de 68 ans, Jean-Michel Jarre est toujours là. Sa créativité hors normes, sa volonté de nous faire passer un message au travers de sa musique et de nous faire ressentir une émotion, ainsi que sa vitalité en concert live, sont des choses qui font défaut chez bon nombre de personnes s’intitulant « artistes ». JMJ est, et restera, un exemple pour toute une génération. Cet homme est une fierté incommensurable.
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Scorch
oui une vrai claque que j’attend depuis oxygene 7/13!!!
pour moi c’est plutot la face A le coté lumineux et la face b le coté sombre
et oygene 20 !!!!!!!!un requiem? des frissons en l’ecoutant
Jamais déçu, monsieur Jarre est encore plus parfait que la perfection sonore.
Et quelle suite ,les vieux synthés comme l’éminent est présent , après voila faut oublier les deux autres , et écouter celui là , tellement d’année sépare les deux autres donc faut se faire une raison que ça va pas sonner le premier , ni le deuxième , mais ……. quel régal c’est toujours du oxygène et une bonne bouffée d’oxygène version 2016 mais les oreilles en redemandent ……… Du Jamie comme j’aime
Attention, ne néglige pas les 2 autres albums. Oublier Oxygène 1 et 2 pour privilégier le 3 revient à oublier Star Wars 4 et 5 au profil du 6. Ne jette pas le travail de JMJ avant Oxygène 3 🙂
On retrouve des sons du 1er, mais il n’égale pas le deuxième opus, pour moi le meilleur des trois.
Au niveau Album, je trouve loin d’un équinoxe, et à des années de Chronologie musicalement parlant.
Je ne retrouve pas le JMJ que j’ai connu en 86, 90, 93, 95.
Mon classement oxygène, serait Album 2, Oxygène et Oxygène 3 mais très bon dernier.