Récap : The Chainsmokers au Trianon

Le duo le plus en vue du moment était de retour dans la capitale le temps d’un soir pour la première date de leur tournée européenne. À la différence de leur premier show sur Paris qui a eu lieu le 4 Mars dernier, les Chainsmokers ont vu leur notoriété littéralement exploser grâce à une meilleure exposition dans les médias français depuis le carton de « Roses« . Preuve de leur succès grandissant encore actuellement, la soirée était prévue au Showcase mais du fait d’une très forte demande des fans, le show fut reporté dans la mythique salle du Trianon qui a déjà vu bon nombres d’artistes mondialement reconnus sur ses planches.

La salle / La scène

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Passer d’une salle comme le Yoyo à celle du Trianon en l’espace de quelques mois est très représentatif du succès récent des deux DJs sur le territoire français. Pour leur seconde date dans la capitale, les Chainsmokers ont redoublé d’effort sur la scénographie de leur show. Un écran LED avec des contenus complètement loufoques, du CO2 en veux tu en voilà, des jets de serpentins et confettis sur quasiment chaque drop, de ce côté la nous étions agréablement surpris car totalement absents durant leur date au Yoyo. Seul point noir niveau de l’organisation (et non des moindres), l’entrée dans la salle du Trianon s’est faite sans aucun problème, on avait l’impression d’être comme chez soit. Un peu trop d’ailleurs. En effet, après une légère fouille au corps, certains membres de l’équipe n’ont même pas eu besoin de montrer un ticket d’entrée, tout le monde pouvait rentrer dans la salle sans aucun soucis. En terme de sécurité c’est quand même très (très) limite…

Public / Ambiance

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Comme au Yoyo, la majorité du public était d’origine étrangère et principalement composé d’américains et d’anglais. Cela prouve encore une fois l’incroyable communauté de fans que possède le duo outre-atlantique. Cette présence d’étrangers a donc facilité cette grosse ambiance dès le début du show. En effet, le public était survolté du début du warm up jusqu’à la fin du live des Chainsmokers. Que ça soit en fosse ou bien sur les balcons, tout le monde sautait, dansait, chantait sur chacun des titres joués et ça c’est plutôt cool.

Le set

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Nous sommes arrivés au Trianon alors que le warm up de The Him venait de commencer et on a tout de suite pris une petite claque devant l’ambiance survoltée qui régnait déjà dans la salle. Honnêtement, on n’avait jamais vu un warm up autant soulever un public. Alors qu’on s’attendait à un sympathique petit set entre House et Deep House de la part des deux hollandais, ils ont su admirablement varier les styles pour aller taper jusqu’à la Future House et la Bass House, voire même un soupçon de Trap avec l’inoubliable ‘Harlem Shake’ qui fait encore des merveilles aujourd’hui. Grosse performance de The Him, le fameux sol du Trianon qui donne l’impression de rebondir était déjà bien en souffrance sous les sauts de la foule. Une parfaite introduction aux Chainsmokers.

Nous connaissons très bien de quoi est capable le duo en live. Il est parfois capable du meilleur comme du pire. Ce soir là, Drew Taggart & Alex Pall nous ont réservé un set explosif alternant de nombreux genres. Outre quelques petits faux pas comme placer du VINAI ou encore l’increvable Tremor, les deux DJs nous ont régalés, jouant en majorité de nombreuses grosses productions Bass Music, mais aussi des classiques Hip/Hop ou encore quelques titres Progressives House. Drew à d’ailleurs pris à plusieurs reprises le micros afin de pousser la chansonnette sur leurs plus grands titres mais aussi sur les plus récents comme « Closer » et « All We Know« . Encore une fois malheureusement, le set n’a duré qu’une petite heure et quart, ce qui est beaucoup trop juste pour un tel show. On aurait aimé rester un peu plus longtemps dans cette magnifique salle en compagnie de ce duo qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Crédit Photos 📷 S.Camelot

Ruben & Bulbi

Ruben
You'll see me crying while dancing.